Présent sur les plus nobles tables du monde
Alors qu’Adélaïde était responsable de la vigne et de la vinification, Pierre-Nicolas s’occupait avant tout de la vente et du marketing. Le nombre de parcelles a rapidement grandi et la maison a brillamment développé son activité à l’international: dès 1815, Perrier-Jouët exportait ses vins vers la Grande-Bretagne et, à partir de 1837, vers les États-Unis. De nombreuses cours européennes, dont celle de la reine Victoria, de l’empereur Napoléon III et du roi Léopold II, comptaient également parmi sa clientèle de renom.
De la continuité vient la cohérence du style
Le vignoble couvre actuellement environ 270 hectares, dont une part considérable figure parmi les fameux terroirs grand cru de Cramant et d’Avize. Perrier-Jouët accorde une importance particulière aux pratiques durables et à la biodiversité. Une approche écologique qui, en 2016, lui a valu la reconnaissance du niveau le plus élevé de certification environnementale française.
Afin de préserver son style unique, Perrier-Jouët a toujours misé sur la continuité pour la vinification et l’assemblage de ses cuvées. C’est ainsi que Séverine Frerson n’est que la huitième maître de chai en poste depuis la fondation de la maison. Le champagne phare du domaine est le prestigieux «Belle Époque» – un blanc de blancs millésimé très élégant, qui célèbre le grand art de l’assemblage comme nul autre et qui, selon la tradition, est vendu en bouteilles de style Art nouveau ornées d’une anémone.