Clos de la Chapelle

Un célèbre monopole et de nombreuses autres parcelles de premier choix

Le domaine magnifiquement situé a été fondé il y a presque 150 ans par Victor Boillot et longtemps géré en propriété familiale. En 2011, Mark M. O’Connell, Philippe Remoissenet et Pierre Meurgey qui, depuis de nombreuses années déjà avaient un œil sur le pittoresque vignoble monopolistique du Clos de la Chapelle, ont repris le domaine, réalisant ainsi un rêve commun : les vins de cette parcelle réputée Clos de la Chapelle qui fait face à une chapelle gothique de 1540, surfent depuis longtemps sur une réputation d’excellence et sont emblématiques de l’exceptionnelle haute qualité du domaine.

Au cours des années suivantes, les nouveaux propriétaires ont pu acheter une sélection de parcelles de grande valeur dans différentes appellations de renom, tant et si bien que le domaine regroupe aujourd’hui plus de onze terroirs différents à Volnay, Pommard, Beaune et Pernand-Vergelesses. Et joyaux sur la couronne de ces nobles terres viticoles de tout juste 4 hectares : les parcelles Grand Cru Corton-Charlemagne et Corton-Bressandes.

Viticulture écologique pour plus de clarté aromatique et de profondeur minérale

De concert avec la directrice technique Coralie Allexant-Manière et le chef de culture Frédéric Gaillard, le trio a décidé d’appliquer dès le début sa vision de la viticulture biologique - donc, aucun pesticide chimique ni engrais d’aucune sorte ne sont généralement utilisés. Tous les efforts consentis ont un objectif ultra prioritaire : extraire avec précision la meilleure expression possible de chaque petite parcelle individuelle. En cela, les pratiques biodynamiques dans le vignoble se sont avérées extrêmement utiles ; les sols comme les vignes ont vite et très positivement réagi à la conversion, et les vins ont gagné en clarté aromatique et en profondeur minérale en peu de temps.

Les mesures les plus importantes appliquées dans le vignoble ont pour vocation de favoriser de manière ciblée la vitalité des vignes et d’ameublir la structure des sols par des labours répétés, tout comme d’optimiser la qualité des raisins par une réduction précoce des rendements. Afin que le caractère individuel de chaque parcelle soit identifiable dans le vin, les raisins sont exclusivement cueillis à la main, comme c’est le cas pour tous les grands Bourgognes, et ne subissent qu’un minimum d’interventions pendant la vinification. Avant la transformation, une seconde sélection de la récolte s’opère sur la table de tri, afin que seuls les fruits parfaitement sains arrivent au pressurage. Alors que durant les premières années, les rafles étaient entièrement supprimées, à l’heure actuelle 25 pour cent de tous les raisins sont fermentés en entier, pour donner aux vins un peu plus de structure. La fermentation se déroule ensuite par levures indigènes, jusqu’à ce que l’élevage en fûts de l’Allier de chauffe moyenne assure l’affinage final - environ trente pour cent de fûts neufs sont employés chaque année avant que cette rareté bourguignonne ne soit mise en bouteille sans collage ni filtration.