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Bordeaux 2024: souscription pour un millésime fort

L’année 2024 a été marquée par les drames dans le bordelais – un millésime qui n’a pas été facile. Mais les personnes qui se sont battues ont été récompensés. Avec passion et finesse, Tjark Witzgall a trouvé les perles pour toutes celles et ceux qui apprécient un verre plein de caractère et souhaitent une souscription pour les meilleurs vins.

Von Benedikt Hesoun am 12.06.2025

Le millésime 2024 n’a pas été une partie de plaisir pour les domaines bordelais. Tant s’en faut: face aux caprices du temps, ils ont dû faire preuve de compétences et s’armer de patience et de courage pour prendre les bonnes mesures au moment opportun. Pierre-Olivier Clouet de Château Cheval Blanc a eu l’impression de revenir dans les années 1970 ou 1980 devant l’ampleur des précipitations. La différence majeure étant que le savoir-faire et les possibilités techniques actuels permettent malgré tout d’obtenir un bon résultat. Mais le nouveau millésime ne s’est pas fait tout seul: la récolte n’a pas été abondante et les vins témoignent des conditions difficiles.

Pourtant, il y a de bonnes surprises. Tjark Witzgall, Chef de produit Bordeaux chez Mövenpick Wein a passé treize jours dans le Bordelais, pendant lesquels il a parcouru près d’un millier de kilomètres entre les rives droite et gauche de la Gironde et dégusté maintes fois une kyrielle de vins pour énicher les meilleurs.

Beaucoup de travail, du courage et un heureux résultat

Après un hiver doux et humide, le printemps a démarré plein de promesses avant que la météo ne fasse des siennes. Le mildiou et les pluies se sont invités au premier semestre 2024, avec des précipitations supérieures de près de deux tiers par rapport aux autres années: au total, il est tombé près de 1 500 millimètres, contre 900 millimètres en moyenne en cours des 10 dernières années. Si l’été a ensuite été sec, les sols sont restés gorgés d’eau. La véraison s’est produite tardivement, ce qui a entraîné une fenêtre de récolte étroite. La moindre erreur, comme une date de vendanges trop précoce ou trop tardive, a coûté le millésime à de nombreux domaines. Dans le milieu de gamme notamment, cette année a contribué à séparer le bon grain de l’ivraie: certains vins semblent dilués, ce qui peut s’expliquer par la menace d’une forte contamination au botrytis qui en a incité beaucoup à vendanger de bonne heure. Ceux qui ont pris le risque de perdre une partie de la récolte ont finalement misé sur le bon cheval.

Pour produire un excellent vin en 2024, il fallait un terroir remarquable et des finances suffisantes pour pouvoir réaliser le travail colossal nécessaire dans les vignes.

Henrique Da Costa, Château Pavie

Den Wetterlaunen zum Trotz: ein Jahrgang mit grossen Glanzmomenten 

David Suire de Château Larcis-Ducasse m’a raconté à quel point 2024 avait été une année haletante pour tous les domaines du Bordelais, avec des nuits blanches, des vendanges soumises à la météo et un tri très pénible sur pied. Du fait de la grosseur irrégulière et du manque de maturité des baies, une sélection méticuleuse dans les vignes et en cave s’est révélée essentielle: les petits rendements ont été déterminants dans la qualité des vins cette année. Les châteaux ayant le plus de moyens ont donc utilisé toutes les méthodes possibles, de la vendange en vert des raisins dont la qualité était insuffisante à différents systèmes de tri, manuels, densitométriques ou optiques. Un certain nombre de châteaux prestigieux expliquent avoir mis en oeuvre toutes ces méthodes de tri pour ne vinifier que les meilleurs raisins. Ceux qui ont pu mobiliser beaucoup de main-d’oeuvre et de travail dans les vignes, tout en profitant de la fenêtre temporelle décisive, ont réalisé un millésime exceptionnel. Plusieurs domaines ont même réussi à produire des vins qui s’avèrent encore plus purs et plus précis que l’année précédente.

En termes de style, 2024 est un millésime à deux visages. Les vins sont dans l’air du temps: très juteux, très sveltes, avec une fraîcheur agréable et un degré d’alcool modéré. S’il leur manque clairement la maturité des derniers millésimes, ils séduisent par leur caractère rectiligne et accessible. Beaucoup seront bons à boire jeunes. Certains, cependant, notamment les crus à base de cabernet, affichent une profondeur et une structure remarquables, tout en promettant une belle évolution. Nous avons ici quelques grands crus d’exception, capables de rivaliser avec d’excellents millésimes et dotés d’un grand potentiel de garde.

Les meilleurs vins du millésime Bordeaux 2024 – découvrez la sélection exclusive

Avis aux personnes désireuses de collectionner des bordeaux: le millésime 2024 se présente comme une occasion rare de faire chavirer le cœur de tous les amateurs et amatrices de grands vins. Il allie l’élégance classique du style traditionnel des bordeaux à une accessibilité remarquablement précoce, tout en affichant un excellent potentiel de garde. De tels millésimes sont rares! Il est d’autant plus tentant que ce millésime est actuellement disponible à des conditions extrêmement attrayantes. C’est donc le moment idéal, pour les collectionneurs et les amateurs, de remplir leur cave de futurs trésors.

Souscription Bordeaux 2024 – une qualité étonnante et des prix avantageux

Si vous lisez attentivement les recommandations, vous reconnaîtrez quelques valeurs connues, mais aussi plusieurs étoiles montantes. Les vins sélectionnés valent assurément tous le détour. De nombreux châteaux misent en outre sur des baisses de prix pour faire un geste clair en direction des anciens et nouveaux fans de Bordeaux. De fait, alors que le marché américain subit les effets des nouveaux droits de douane et que le marché asiatique ralentit lui aussi, l’accent est soudain à nouveau mis sur l’Europe. Les réductions vont parfois jusqu’à 30% par rapport à la dernière souscription, et même jusqu’à 50% par rapport à celle de 2022.